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Soyons caaaaaaatégoriques sur ce point : la température du vin, ça se choisit avec soin.
Il y a belles lurettes que les chats de l’espace ont aiguisé leur sens pour éviter ce genre de réactions…
Bon, là on exagère un brin. Mais t’as caaaaaaapté l’idée. Il vaut mieux trouver un point d’équilibre, sinon même le meilleur des crus vire à la vinasse.
Laisse-moi te donner quelques conseils d’experts. Après tu en fais ce que tu veux (les appliquer, les oublier, les transmettre à tes propres chats). Mais au moins, on aura prévenu !
Oui ! Oui, oui ! Justement. Il faut savoir que les vins blancs secs, tout comme les rosés et les liquoreux, se révèlent généralement à 8-10°C (Celsius – pas Fahreneit, certains se sont fait avoir).
Puis il y a les champagnes, les effervescents, les crémants, les mousseux, les PetNat (avec modération, mais avec plaisir quand même mes petits bouchons) pour qui c’est un peu moins caliente. Ces festifs se contenteront de 6 à 8°C.
Chaud devant : on n’oublie pas les vins rouges légers, fruités… ou les plus corsés. Là, pour le coup, servir son vin à la bonne température, c’est faire grimper le thermomètre jusqu’à 16-18°C. Attention aux coups de soleil. La réverbération, tout ça.
Attention, Mesdames et Messieurs : le sas anti-température n’a pas encore été inventé (ou alors dans l’espace, mais c’est loin). Ainsi, même quand vous servez un grand cru, il faut prendre en considération la température ambiante… et l’abaisser de quelques degrés, jusqu’à 18°C, dans l’idéal aristocaaaaaaatique.
Tu ressens cette chaleur typique des jours d’été ensoleillés ? Prudence, l’ami ! Lors d’un service en extérieur, l’air aura une influence sur la température du verre…
… et donc sur celle du vin. Une différence négligeable, dis-tu ? Un détail ? Tes convives ne seront peut-être pas de cet avis. On parle quand même d’un écart de température tutoyant les 2-3°C.
Du coup, je te suggère de ne pas sortir les bouteilles trop vite. La cave est là pour prendre soin de ces merveilles avant le grand festin. Pourquoi les arracher à leur milieu naturel trop vite, hein ?
Comme ça, on évite aussi les vins servis trop froids quand l’hiver bat son plein. C’est tout bénef’.
Imaginons que malgré tous ces conseils exceptionnels (ci-dessus), ta meilleure cuvée soit quand même trop chaud ou trop froid.
Pas de panique ! Ou alors juste un peu : l’adrénaline, ça te booste une sommelière ou un sommelier.
Un vin trop froid trouve du réconfort… au creux de la main ! Dans ce cas, un verre à vin, c’est comme un chat, ça aime les câlins.
Finissons ce petit tour d’horizon en mode zen.
Servir du vin, ce n’est pas sorcier. Le fabriquer, le bichonner, lui donner toute sa force, là c’est autre chose, c’est parfois très technique. Et toi, tu peux juste apprécier l’expérience, sans chercher la perfection.
Pour faire plus simple : sois cool. Le vin te le rendra bien. Il n’y a pas de codes stricts à respecter. Juste un peu de bon sens, et c’est réglé.
L’important, c’est de se faire plaisir. Quelle que soit la saison, déguste la plus conviviale des boissons. Tant qu’elle ne bout pas ou qu’elle ne forme pas un glaçon 😉.
Signé, Maître Chat
Soyons caaaaaaatégoriques sur ce point : la température du vin, ça se choisit…
Si tu t’intéresses aux vins natures, c’est que tu es déjà un…
Aujourd’hui, vous n’avez pas pu passer à côté de cette information :…